Quand la Miséricorde se rappelle aux souvenir des Limouxins.

Un mariage célébré en 1992 dans la Miséricorde, un évènement rare

Alors que l’église fait l’objet d’un programme de rénovation, une certaine nostalgie à son égard est généré par d’anciens limouxins.

Si son passé parfois mouvementé a été mainte fois relaté, la bâtisse ravive aujourd’hui un pan de l’histoire proche de la cité.

En effet, alors que l’on remémore, pour son trentenaire, les terribles inondations de septembre 1992, ce dramatique événement a initié des répercussions inattendues. Les photos de l’époque montrait la désolation d’un cœur de ville après la décrue des eaux. Particulièrement impactée, l’église de Saint Martin était momentanément interdite à toute célébration de culte. Une situation qui mettait Louis Marty, l’ancien pilier rouge et noir dans l’embarras. La raison : le mariage programmé a cette période de son fils. Tout naturellement, la cérémonie religieuse se tint dans l’église de la Miséricorde. Un fait exceptionnel une représentât dans cette période une première mais aussi une dernière. Les époux ont pu échanger leur consentement, dans une parfaite sérénité d’infrastructure ainsi que sous le regard soulagé des parents.

Un patronage très actif :

Une autre fonction du lieu a aussi marqué les esprits et la jeunesse de limouxines : le patronage.

Dans une époque à mille lieu d’internet et de ses dérivés, Tient! Dans les années 60 et 70 par exemple, jeunes limouxins et limouxines auraient pu se trouver en manque d’activités extra scolaire. Ce fût le cas pour Ginette Alins qui s’appelait alors Rébolledo. « Dès l’âge de huit neuf ans nous allions le jeudi après-midi au patronage accolé à l’église. » explique-t-elle  » là je retrouvais des amies de mon âge et nous suivions les activité éducatives proposées par le Sœur de Nevers. » Les sœur de Nevers était un ordre religieux qui avait investi durant des décennies la bâtisse de Saint Augustin remplissant de surcroit un rôle d’infirmières auprès de la population.

C’est dans cet univers qu’a grandi Ginette, « un apprentissage de la socialisation » ajoute-t-elle. Elle et une trentaine de jeunes filles qui ont bien grandi depuis mais les noms évoquent des souvenirs aux autochtones, Sylvie Toustou, Thérèse Loupia, Cathy fraisse et bien d’autres. Si la couture, le point de croix faisaient des enseignements prodigués, il y avait aussi l’incontournable pièce de théâtre préparée durant la période Noël.

Ceux sont des nombreux moments de souvenir que Ginette a tenu a livrer telle une madeleine de Proust.

Endormie pendant des années, la Miséricorde se bat désormais pour revivre. La tâche est ardue, complexe et de longue haleine. A l’honneur pour la future édition de Toques et Clochers, l’association des Amis de la Miséricorde fourbillent de mille armes et volontés afin de mettre en exergue un lieu patrimoine de nombreux limouxins.

Un mariage célébré en 1992 dans la Miséricorde, un évènement rare La salle du patronage attenante à la bâtisse, inutilisée depuis de nombreuses années

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