Les couvreurs sont à pied d’œuvre depuis déjà plusieurs semaines sur un chantier que l’on peut qualifier de hors norme. En effet, au chevet de l’église de la Miséricorde, ils interviennent pour ce qu’il est convenu d’appeler une première tranche de travaux dont l’objet représente la réfection complète de la toiture.
Une opération d’importance
Ces travaux diligenté par la mairie de la ville concernent une impérative première étape de remise en état et de protection d’une toiture grandement endommagé par l’usure du temps. Invasion de végétaux et de mousse, tuiles cassées, charpente fragilisé, les spécialistes du chantier se sont attachés à découvrir la vaste toiture de l’ensemble religieux. Equipés et harnachés tel de véritables alpinistes, c’est à plus de 12 mètres de hauteur que les artisans concentre leur travail. Désormais avec une volige à nue par endroits, les couvreurs s’attèle à la pose de nouvelles poutres et tuiles. Une opération qui devrait s’achever fin mars budgétisé 200 000€. Malgré tout la partie immergée de cet iceberg patrimonial nécessite lui aussi de drastiques rénovations. L’intérieur de l’église a subi d’importantes dégradations, sacristie, chapelles, autant de lieux où les artisans devront se pencher.
La continuité des travaux
Budgétisé lors de précédents conseil municipaux, c’est plus de 2 000 000 d’euros qui sont programmés pour la rénovation de l’ensemble des Augustins. « Nous avons souhaité la continuité des travaux » a expliqué le premier magistrat, Pierre Durand. « Cette église dont on retrouve les premières fondation vers le onzième siècle fait partie du patrimoine majeur de l’histoire du cœur de ville. »
Si pour l’heure, la crise sanitaire à occulté toute animation festive dans la ville, les regards se tournent sur le Toques et Clochers 2022 qui devrait mettre l’église de la Miséricorde en lumière.
Claude Delbourg
Poster un Commentaire